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Interview de Dominique GAGNOT – Auteur de « Comprendre l’Arnaque capitaliste – Imaginer le système d’Après »
Dominique GAGNOT : Je dois avoir des origines extraterrestres (humour) car notre organisation sociale est pour moi une étrangeté, à commencer par ce qui est le plus communément admis. Il est « naturel » que les choses soient telles qu’elles sont, il est généralement mal venu de les remettre en question.
Ingénieur électronicien, j’ai débuté en 1974 dans la conception d’équipements nécessaires aux chaînes de fabrication de téléviseurs (ITT Océanic, Chartres). L’usine n’était pas pour moi un lieu de travail, mais un passionnant terrain de jeux.
Évidemment, un tel état d’esprit ne pouvait que provoquer des étincelles avec la hiérarchie, si bien que je fus en tête de liste lorsqu’il fallut réduire les effectifs en 1980.
Qu’importe. Un emploi plus passionnant encore m’attendait à Lyon. L’électronique connaissait alors toutes sortes d’applications nouvelles, l’avenir était radieux !… pas pour longtemps. Cette dernière PME (instrumentation médicale à ultrasons, échographie, etc.) connu des hauts et des bas, et ferma en 1989. Nombre d’entreprises du secteur connaissaient soudainement ces aléas.
Fort logiquement je me suis posé des questions fondamentales sur le sens de notre société, car résoudre des problèmes d’électronique c’est bien, mais totalement futile si par ailleurs on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Comment notre société avait elle été pensée ? Réponse : elle n’a jamais été pensée ! C’est incroyable, car à en croire les médias on ne fait que ça, y penser !
Et bien non, on n’y pense pas, on agite des idées dans tous les sens, sur un tas de sujets, mais il n’y a pas de logique sous-jacente à ces réflexions, si ce n’est celle de faire perdurer un système construit sur du vent dans l’intérêt des dominants.
Par contre eux, dans l’ombre, réfléchissent à notre place…
Dominique GAGNOT : Je n’ai pas l’âme d’un écrivain, je n’en connais pas les codes, j’écris à ma manière. Je n’ai écrit qu’un seul livre, celui-ci, et qui jamais ne sera achevé. (Je ne sais pas terminer un livre.)
J’ai publié de premières feuilles en 1993 que je lançais comme des bouteilles à la mer. Je tentais d’alerter le monde (j’étais très ambitieux, humour) sur l’absurdité de notre système économique. C’était une obsession de dénoncer ça car je voyais clairement où cela nous menait, et où cela nous a menés. Mais autant parler dans le désert. Je passais pour un illuminé.
Ces premières feuilles, publiées il y a près de 30 ans, se retrouvent « en bonus » à la fin de mon livre, « Crise et exclusion ».
Les différents titres que j’ai publiés ne sont que des versions intermédiaires de l’actuelle, que je diffuse aujourd’hui sous 2 titres :
L’un provocateur : Et si notre système économique était une gigantesque Arnaque ?
Et l’autre plus soft : Comprendre la tragédie capitaliste – Imaginer le système d’Après !
Dominique GAGNOT : Dans une première partie, on démonte notre système économique pour mettre ses structures au grand jour. Ce système est diabolique.
Tout, dans ce système, est présenté de manière fallacieuse, la plupart d’entre nous le considèrent comme étant vérité. Ce qui rend la discussion compliquée…
Par contre certains l’ont bien compris. Ils forment un club informel voué à faire perdurer les idées fausses qui cimentent ce système, aidés en cela par des militants qui sont souvent de braves gens sans méfiance.
Dans une deuxième partie, on reconstruit un système économique adapté aux aspirations des humains sains d’esprit. Étonnamment on retombe sur le frère jumeau de l’actuel, mais dont les conséquences économiques, écologiques et sociales sont inversées ! …
Dominique GAGNOT : Comme tout le monde je sentais bien que quelque chose clochait. J’ai voulu comprendre pourquoi. Comprendre est chez moi un besoin viscéral.
Dominique GAGNOT : C’est un point essentiel car s’il est un endroit où le diable peut sévir c’est bien celui-ci.
Les membres de ces collectifs seraient sélectionnés en fonction de leurs compétences réelles. Et non sur un renvoi d’ascenseur ou l’attrait de leur fortune. Ils auraient à décider de l’affectation des ressources humaines et matérielles de la société.
Tout comme aujourd’hui, la Banque Centrale émettait la monnaie nécessaire, et fléchée pour donc répondre aux besoins réels de la société. La valeur de cette monnaie serait conférée par celle des ressources premières dont elles détiendraient la propriété.
Définir ces collectifs demande des compétences que je n’ai pas pour faire le tour de la question. Des personnes telles Valérie Bugault y seraient plus à même.
J’ajouterais que certains vont qualifier un tel système de dictature. Et c’est vrai. Le problème est que tous les systèmes sont des dictatures, y compris celui où chacun serait libre de faire ce qu’il entend, car dans ce cas chacun serait soumis à la loi du plus fort, et par dessus tout aux lois de la Nature qui nous rappelle d’ailleurs avec les perturbations climatiques que c’est Elle qui aura toujours le dernier mot.
Par conséquent, nous devons choisir la dictature la mieux adaptée et la plus “acceptable”…
Dominique GAGNOT : Bien sûr, mais tout démarre par une utopie. Je n’attache pas d’importance en ces vagues affirmations définitives qui n’avancent à rien, sinon tenter de discréditer tout ce qui pourrait contrarier l’ordre établi.
Dominique GAGNOT : Je n’entends pas convaincre les actuels gouvernements. J’entends les remplacer par des « Sages » convaincus de ce que l’on propose.
Les actuels gouvernants sont maintenus par la force de l’Argent. Ce qui n’a rien de démocratique.
Dominique GAGNOT : Bien sûr, c’est une question de rapport de force qui pour l’instant n’est pas en notre faveur, mais le vent tourne. Cela suppose que les couches sociales jusqu’ici favorisées connaissent l’angoisse de l’avenir. Par bonheur ( !) la question climatique (qui trouve bien sur son origine dans l’actuel système économique) touche tout le monde. Les classes favorisées se poseront fatalement des questions auxquelles nous sommes là pour répondre lorsque la masse critique sera atteinte, ça basculera par la force des choses.
Dominique GAGNOT : Convaincre, expliquer, convaincre.
Dominique GAGNOT : Hélas je n’ai pas le talent de Jean Marc Jancovici pour vulgariser mes idées, mon audience est très limitée. Mais fort heureusement de plus en plus de « pointures » rejoignent ces objectifs, chacun dans son domaine.
On les reconnaît car ils détonnent dans le paysage.
Dominique GAGNOT : Le monde de la Finance, les grandes fortunes, dont les moyens sont considérables.
Dominique GAGNOT : Je me suis mal exprimé sur ce point. Je ne critique pas le profit, qui est un moteur essentiel, mais le contexte dans lequel il intervient.
Dans le système actuel, le profit est un moteur dénué de direction, sinon celle imposée par des banquiers sans âme.
Dans le système que l’on propose le profit résulterait des objectifs définis par les « collectifs citoyens actionnaires ».
A titre d’illustration, aucun banquier n’irait aujourd’hui financer la dépollution des océans puisque sans profit financier à en attendre. Par contre, si demain un « collectif citoyen actionnaire » contrôlant la Banque centrale – décide d’injecter 1000 milliards pour mobiliser des entreprises privées et publiques vers cet objectif, le problème serait probablement résolu. Sans parler des millions d’emplois qui pourraient ainsi être utilement créés. (Je rappelle que les « collectifs… » seraient également propriétaires et gestionnaires des Ressources premières, telle que définies dans le livre, condition nécessaire à leur pouvoir.)
D’ailleurs, pour conquérir la Lune (qui tout comme les océans ne disposait pas de fonds propres), on ne s’y est pas pris autrement : le « collectif citoyen actionnaire » qui s’appelle gouvernement des Etats Unis, a émis via sa Banque centrale, les milliards de dollars nécessaires à la mobilisation des entreprises et ressources nécessaires.
Dominique GAGNOT : Justement, je ne sais pas à qui l’adresser ! Contrairement à Jean Marc Jancovici, je n’ai guère de talents de communication.
C’est très compliqué pour moi de construire un récit, je n’ai pas du tout l’état d’esprit qui convient à cet exercice. Je préfère de loin communiquer avec les choses qui elles n’ont pas d’état d’âme, et réagissent selon des lois parfaitement connues.
La communication avec les humains, c’est une autre paire de manche, il n’y en a pas deux pareils !
Dominique GAGNOT : J’aimerais bien, mais ne suis guère doué pour les langues étrangères et n’y ai aucun contact.
Dominique GAGNOT : J’admire la volonté que l’on trouve chez ces personnes qui souvent mériterait d’être orientée vers les objectifs dont nous parlons, et récompensées pour leur indispensable rôle moteur.
Dominique GAGNOT : En diffusant ces idées que malheureusement on ne peut encore mettre en pratique.
Dominique GAGNOT : Je serais heureux de faire équipe avec une personne douée pour l’écriture (et pourquoi pas le dessin) afin de réaliser un livre qui puisse être reconnu par un éditeur ayant son entrée dans les médias.
Contact : dominique. gagnot@sfr.fr
Dominique GAGNOT : J’ai beaucoup apprécié votre intérêt pour ces idées. Merci de votre ouverture d’esprit ! A votre disposition pour toute autre question.
Dominique GAGNOT : savoir satisfaire ! (je n’ai aucun savoir être, je me plie aux usages)
Dominique GAGNOT : ceux qui réalisent des choses extraordinaires. Je me sens tout petit face à certains talents.
Dominique GAGNOT : analyser et résoudre un problème technique si possible passionnant et nouveau pour moi.
Dominique GAGNOT : mail , le téléphone me laisse mois le temps de réfléchir
Dominique GAGNOT : Patience, obstination, ne pas s’égarer, savoir changer de direction et aller jusqu’au bout.
Dominique GAGNOT : voir « mes » idées se concrétiser, et être reconnu bien sur (ah, l’ego, toujours en manque celui là)
Dominique GAGNOT : en négatif : le conformisme de la pensée. En positif : votre apparition, je ne m’attendais pas du tout à être interviewé !
Dominique GAGNOT : les forces du mal : le « Deep State ». On sent qu’ils sont prêts à tout, même au pire comme toujours, pour conserver leur domination.
Dominique GAGNOT : Le mien, il m’a fait transpirer.
Sinon je ne lis quasiment pas hormis la littérature scientifique. Les livres sont trop souvent remplis de pompeux verbiages d’où il est difficile de retenir une idée originale. Bien sûr il reste de grands auteurs, mais le temps manque.
Dominique GAGNOT : je cherche…
Dominique GAGNOT : un laboratoire d’électronique.
Dominique GAGNOT : chat !
Dominique GAGNOT : Paris lorsque j’y avais 20ans.
Dominique GAGNOT : Einstein.
Dominique GAGNOT : Non pas qu’elles n’ existent pas, mais je ne connais pas une femme qui serait pour moi un modèle !
Dominique GAGNOT : les 2 selon les moments, du moment que c’est du bon.
Dominique GAGNOT : croissant, tout frais sorti du four.
Dominique GAGNOT : Je dois avoir des origines extraterrestres (humour) car notre organisation sociale est pour moi une étrangeté, à commencer par ce qui est le plus communément admis. Il est « naturel » que les choses soient telles qu’elles sont, il est généralement mal venu de les remettre en question.
Ingénieur électronicien, j’ai débuté en 1974 dans la conception d’équipements nécessaires aux chaînes de fabrication de téléviseurs (ITT Océanic, Chartres). L’usine n’était pas pour moi un lieu de travail, mais un passionnant terrain de jeux.
Évidemment, un tel état d’esprit ne pouvait que provoquer des étincelles avec la hiérarchie, si bien que je fus en tête de liste lorsqu’il fallut réduire les effectifs en 1980.
Qu’importe. Un emploi plus passionnant encore m’attendait à Lyon. L’électronique connaissait alors toutes sortes d’applications nouvelles, l’avenir était radieux !… pas pour longtemps. Cette dernière PME (instrumentation médicale à ultrasons, échographie, etc.) connu des hauts et des bas, et ferma en 1989. Nombre d’entreprises du secteur connaissaient soudainement ces aléas.
Fort logiquement je me suis posé des questions fondamentales sur le sens de notre société, car résoudre des problèmes d’électronique c’est bien, mais totalement futile si par ailleurs on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Comment notre société avait elle été pensée ? Réponse : elle n’a jamais été pensée ! C’est incroyable, car à en croire les médias on ne fait que ça, y penser !
Et bien non, on n’y pense pas, on agite des idées dans tous les sens, sur un tas de sujets, mais il n’y a pas de logique sous-jacente à ces réflexions, si ce n’est celle de faire perdurer un système construit sur du vent dans l’intérêt des dominants.
Par contre eux, dans l’ombre, réfléchissent à notre place…
Dominique GAGNOT : Je n’ai pas l’âme d’un écrivain, je n’en connais pas les codes, j’écris à ma manière. Je n’ai écrit qu’un seul livre, celui-ci, et qui jamais ne sera achevé. (Je ne sais pas terminer un livre.)
J’ai publié de premières feuilles en 1993 que je lançais comme des bouteilles à la mer. Je tentais d’alerter le monde (j’étais très ambitieux, humour) sur l’absurdité de notre système économique. C’était une obsession de dénoncer ça car je voyais clairement où cela nous menait, et où cela nous a menés. Mais autant parler dans le désert. Je passais pour un illuminé.
Ces premières feuilles, publiées il y a près de 30 ans, se retrouvent « en bonus » à la fin de mon livre, « Crise et exclusion ».
Les différents titres que j’ai publiés ne sont que des versions intermédiaires de l’actuelle, que je diffuse aujourd’hui sous 2 titres :
L’un provocateur : Et si notre système économique était une gigantesque Arnaque ?
Et l’autre plus soft : Comprendre la tragédie capitaliste – Imaginer le système d’Après !
Dominique GAGNOT : Dans une première partie, on démonte notre système économique pour mettre ses structures au grand jour. Ce système est diabolique.
Tout, dans ce système, est présenté de manière fallacieuse, la plupart d’entre nous le considèrent comme étant vérité. Ce qui rend la discussion compliquée…
Par contre certains l’ont bien compris. Ils forment un club informel voué à faire perdurer les idées fausses qui cimentent ce système, aidés en cela par des militants qui sont souvent de braves gens sans méfiance.
Dans une deuxième partie, on reconstruit un système économique adapté aux aspirations des humains sains d’esprit. Étonnamment on retombe sur le frère jumeau de l’actuel, mais dont les conséquences économiques, écologiques et sociales sont inversées ! …
Dominique GAGNOT : Comme tout le monde je sentais bien que quelque chose clochait. J’ai voulu comprendre pourquoi. Comprendre est chez moi un besoin viscéral.
Dominique GAGNOT : C’est un point essentiel car s’il est un endroit où le diable peut sévir c’est bien celui-ci.
Les membres de ces collectifs seraient sélectionnés en fonction de leurs compétences réelles. Et non sur un renvoi d’ascenseur ou l’attrait de leur fortune. Ils auraient à décider de l’affectation des ressources humaines et matérielles de la société.
Tout comme aujourd’hui, la Banque Centrale émettait la monnaie nécessaire, et fléchée pour donc répondre aux besoins réels de la société. La valeur de cette monnaie serait conférée par celle des ressources premières dont elles détiendraient la propriété.
Définir ces collectifs demande des compétences que je n’ai pas pour faire le tour de la question. Des personnes telles Valérie Bugault y seraient plus à même.
J’ajouterais que certains vont qualifier un tel système de dictature. Et c’est vrai. Le problème est que tous les systèmes sont des dictatures, y compris celui où chacun serait libre de faire ce qu’il entend, car dans ce cas chacun serait soumis à la loi du plus fort, et par dessus tout aux lois de la Nature qui nous rappelle d’ailleurs avec les perturbations climatiques que c’est Elle qui aura toujours le dernier mot.
Par conséquent, nous devons choisir la dictature la mieux adaptée et la plus “acceptable”…
Dominique GAGNOT : Bien sûr, mais tout démarre par une utopie. Je n’attache pas d’importance en ces vagues affirmations définitives qui n’avancent à rien, sinon tenter de discréditer tout ce qui pourrait contrarier l’ordre établi.
Dominique GAGNOT : Je n’entends pas convaincre les actuels gouvernements. J’entends les remplacer par des « Sages » convaincus de ce que l’on propose.
Les actuels gouvernants sont maintenus par la force de l’Argent. Ce qui n’a rien de démocratique.
Dominique GAGNOT : Bien sûr, c’est une question de rapport de force qui pour l’instant n’est pas en notre faveur, mais le vent tourne. Cela suppose que les couches sociales jusqu’ici favorisées connaissent l’angoisse de l’avenir. Par bonheur ( !) la question climatique (qui trouve bien sur son origine dans l’actuel système économique) touche tout le monde. Les classes favorisées se poseront fatalement des questions auxquelles nous sommes là pour répondre lorsque la masse critique sera atteinte, ça basculera par la force des choses.
Dominique GAGNOT : Convaincre, expliquer, convaincre.
Dominique GAGNOT : Hélas je n’ai pas le talent de Jean Marc Jancovici pour vulgariser mes idées, mon audience est très limitée. Mais fort heureusement de plus en plus de « pointures » rejoignent ces objectifs, chacun dans son domaine.
On les reconnaît car ils détonnent dans le paysage.
Dominique GAGNOT : Le monde de la Finance, les grandes fortunes, dont les moyens sont considérables.
Dominique GAGNOT : Je me suis mal exprimé sur ce point. Je ne critique pas le profit, qui est un moteur essentiel, mais le contexte dans lequel il intervient.
Dans le système actuel, le profit est un moteur dénué de direction, sinon celle imposée par des banquiers sans âme.
Dans le système que l’on propose le profit résulterait des objectifs définis par les « collectifs citoyens actionnaires ».
A titre d’illustration, aucun banquier n’irait aujourd’hui financer la dépollution des océans puisque sans profit financier à en attendre. Par contre, si demain un « collectif citoyen actionnaire » contrôlant la Banque centrale – décide d’injecter 1000 milliards pour mobiliser des entreprises privées et publiques vers cet objectif, le problème serait probablement résolu. Sans parler des millions d’emplois qui pourraient ainsi être utilement créés. (Je rappelle que les « collectifs… » seraient également propriétaires et gestionnaires des Ressources premières, telle que définies dans le livre, condition nécessaire à leur pouvoir.)
D’ailleurs, pour conquérir la Lune (qui tout comme les océans ne disposait pas de fonds propres), on ne s’y est pas pris autrement : le « collectif citoyen actionnaire » qui s’appelle gouvernement des Etats Unis, a émis via sa Banque centrale, les milliards de dollars nécessaires à la mobilisation des entreprises et ressources nécessaires.
Dominique GAGNOT : Justement, je ne sais pas à qui l’adresser ! Contrairement à Jean Marc Jancovici, je n’ai guère de talents de communication.
C’est très compliqué pour moi de construire un récit, je n’ai pas du tout l’état d’esprit qui convient à cet exercice. Je préfère de loin communiquer avec les choses qui elles n’ont pas d’état d’âme, et réagissent selon des lois parfaitement connues.
La communication avec les humains, c’est une autre paire de manche, il n’y en a pas deux pareils !
Dominique GAGNOT : J’aimerais bien, mais ne suis guère doué pour les langues étrangères et n’y ai aucun contact.
Dominique GAGNOT : J’admire la volonté que l’on trouve chez ces personnes qui souvent mériterait d’être orientée vers les objectifs dont nous parlons, et récompensées pour leur indispensable rôle moteur.
Dominique GAGNOT : En diffusant ces idées que malheureusement on ne peut encore mettre en pratique.
Dominique GAGNOT : Je serais heureux de faire équipe avec une personne douée pour l’écriture (et pourquoi pas le dessin) afin de réaliser un livre qui puisse être reconnu par un éditeur ayant son entrée dans les médias.
Contact : dominique. gagnot@sfr.fr
Dominique GAGNOT : J’ai beaucoup apprécié votre intérêt pour ces idées. Merci de votre ouverture d’esprit ! A votre disposition pour toute autre question.
Dominique GAGNOT : Savoir satisfaire ! (je n’ai aucun savoir être, je me plie aux usages)
Dominique GAGNOT : Ceux qui réalisent des choses extraordinaires. Je me sens tout petit face à certains talents.
Dominique GAGNOT : Analyser et résoudre un problème technique si possible passionnant et nouveau pour moi.
Dominique GAGNOT : Mail , le téléphone me laisse mois le temps de réfléchir
Dominique GAGNOT : Patience, obstination, ne pas s’égarer, savoir changer de direction et aller jusqu’au bout.
Dominique GAGNOT : Voir « mes » idées se concrétiser, et être reconnu bien sur (ah, l’ego, toujours en manque celui là)
Dominique GAGNOT : En négatif : le conformisme de la pensée. En positif : votre apparition, je ne m’attendais pas du tout à être interviewé !
Dominique GAGNOT : Les forces du mal : le « Deep State ». On sent qu’ils sont prêts à tout, même au pire comme toujours, pour conserver leur domination.
Dominique GAGNOT : Le mien, il m’a fait transpirer.
Sinon je ne lis quasiment pas hormis la littérature scientifique. Les livres sont trop souvent remplis de pompeux verbiages d’où il est difficile de retenir une idée originale. Bien sûr il reste de grands auteurs, mais le temps manque.
Dominique GAGNOT : Je cherche…
Dominique GAGNOT : Un laboratoire d’électronique.
Dominique GAGNOT : Chat !
Dominique GAGNOT : Paris lorsque j’y avais 20ans…
Dominique GAGNOT : Einstein.
Dominique GAGNOT : Non pas qu’elles n’ existent pas, mais je ne connais pas une femme qui serait pour moi un modèle !
Dominique GAGNOT : Les 2 selon les moments, du moment que c’est de la bonne musique !
Dominique GAGNOT : Croissant, tout frais sorti du four.
s
Dominique GAGNOT : Je dois avoir des origines extraterrestres (humour) car notre organisation sociale est pour moi une étrangeté, à commencer par ce qui est le plus communément admis. Il est « naturel » que les choses soient telles qu’elles sont, il est généralement mal venu de les remettre en question.
Ingénieur électronicien, j’ai débuté en 1974 dans la conception d’équipements nécessaires aux chaînes de fabrication de téléviseurs (ITT Océanic, Chartres). L’usine n’était pas pour moi un lieu de travail, mais un passionnant terrain de jeux.
Évidemment, un tel état d’esprit ne pouvait que provoquer des étincelles avec la hiérarchie, si bien que je fus en tête de liste lorsqu’il fallut réduire les effectifs en 1980.
Qu’importe. Un emploi plus passionnant encore m’attendait à Lyon. L’électronique connaissait alors toutes sortes d’applications nouvelles, l’avenir était radieux !… pas pour longtemps. Cette dernière PME (instrumentation médicale à ultrasons, échographie, etc.) connu des hauts et des bas, et ferma en 1989. Nombre d’entreprises du secteur connaissaient soudainement ces aléas.
Fort logiquement je me suis posé des questions fondamentales sur le sens de notre société, car résoudre des problèmes d’électronique c’est bien, mais totalement futile si par ailleurs on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Comment notre société avait elle été pensée ? Réponse : elle n’a jamais été pensée ! C’est incroyable, car à en croire les médias on ne fait que ça, y penser !
Et bien non, on n’y pense pas, on agite des idées dans tous les sens, sur un tas de sujets, mais il n’y a pas de logique sous-jacente à ces réflexions, si ce n’est celle de faire perdurer un système construit sur du vent dans l’intérêt des dominants.
Par contre eux, dans l’ombre, réfléchissent à notre place…
Dominique GAGNOT : Je n’ai pas l’âme d’un écrivain, je n’en connais pas les codes, j’écris à ma manière. Je n’ai écrit qu’un seul livre, celui-ci, et qui jamais ne sera achevé. (Je ne sais pas terminer un livre.)
J’ai publié de premières feuilles en 1993 que je lançais comme des bouteilles à la mer. Je tentais d’alerter le monde (j’étais très ambitieux, humour) sur l’absurdité de notre système économique. C’était une obsession de dénoncer ça car je voyais clairement où cela nous menait, et où cela nous a menés. Mais autant parler dans le désert. Je passais pour un illuminé.
Ces premières feuilles, publiées il y a près de 30 ans, se retrouvent « en bonus » à la fin de mon livre, « Crise et exclusion ».
Les différents titres que j’ai publiés ne sont que des versions intermédiaires de l’actuelle, que je diffuse aujourd’hui sous 2 titres :
L’un provocateur : Et si notre système économique était une gigantesque Arnaque ?
Et l’autre plus soft : Comprendre la tragédie capitaliste – Imaginer le système d’Après !
Dominique GAGNOT : Dans une première partie, on démonte notre système économique pour mettre ses structures au grand jour. Ce système est diabolique.
Tout, dans ce système, est présenté de manière fallacieuse, la plupart d’entre nous le considèrent comme étant vérité. Ce qui rend la discussion compliquée…
Par contre certains l’ont bien compris. Ils forment un club informel voué à faire perdurer les idées fausses qui cimentent ce système, aidés en cela par des militants qui sont souvent de braves gens sans méfiance.
Dans une deuxième partie, on reconstruit un système économique adapté aux aspirations des humains sains d’esprit. Étonnamment on retombe sur le frère jumeau de l’actuel, mais dont les conséquences économiques, écologiques et sociales sont inversées ! …
Dominique GAGNOT : Comme tout le monde je sentais bien que quelque chose clochait. J’ai voulu comprendre pourquoi. Comprendre est chez moi un besoin viscéral.
Dominique GAGNOT : C’est un point essentiel car s’il est un endroit où le diable peut sévir c’est bien celui-ci.
Les membres de ces collectifs seraient sélectionnés en fonction de leurs compétences réelles. Et non sur un renvoi d’ascenseur ou l’attrait de leur fortune. Ils auraient à décider de l’affectation des ressources humaines et matérielles de la société.
Tout comme aujourd’hui, la Banque Centrale émettait la monnaie nécessaire, et fléchée pour donc répondre aux besoins réels de la société. La valeur de cette monnaie serait conférée par celle des ressources premières dont elles détiendraient la propriété.
Définir ces collectifs demande des compétences que je n’ai pas pour faire le tour de la question. Des personnes telles Valérie Bugault y seraient plus à même.
J’ajouterais que certains vont qualifier un tel système de dictature. Et c’est vrai. Le problème est que tous les systèmes sont des dictatures, y compris celui où chacun serait libre de faire ce qu’il entend, car dans ce cas chacun serait soumis à la loi du plus fort, et par dessus tout aux lois de la Nature qui nous rappelle d’ailleurs avec les perturbations climatiques que c’est Elle qui aura toujours le dernier mot.
Par conséquent, nous devons choisir la dictature la mieux adaptée et la plus “acceptable”…
Dominique GAGNOT : Bien sûr, mais tout démarre par une utopie. Je n’attache pas d’importance en ces vagues affirmations définitives qui n’avancent à rien, sinon tenter de discréditer tout ce qui pourrait contrarier l’ordre établi.
Dominique GAGNOT : Je n’entends pas convaincre les actuels gouvernements. J’entends les remplacer par des « Sages » convaincus de ce que l’on propose.
Les actuels gouvernants sont maintenus par la force de l’Argent. Ce qui n’a rien de démocratique.
Dominique GAGNOT : Bien sûr, c’est une question de rapport de force qui pour l’instant n’est pas en notre faveur, mais le vent tourne. Cela suppose que les couches sociales jusqu’ici favorisées connaissent l’angoisse de l’avenir. Par bonheur ( !) la question climatique (qui trouve bien sur son origine dans l’actuel système économique) touche tout le monde. Les classes favorisées se poseront fatalement des questions auxquelles nous sommes là pour répondre lorsque la masse critique sera atteinte, ça basculera par la force des choses.
Dominique GAGNOT : Convaincre, expliquer, convaincre.
Dominique GAGNOT : Hélas je n’ai pas le talent de Jean Marc Jancovici pour vulgariser mes idées, mon audience est très limitée. Mais fort heureusement de plus en plus de « pointures » rejoignent ces objectifs, chacun dans son domaine.
On les reconnaît car ils détonnent dans le paysage.
Dominique GAGNOT : Le monde de la Finance, les grandes fortunes, dont les moyens sont considérables.
Dominique GAGNOT : Je me suis mal exprimé sur ce point. Je ne critique pas le profit, qui est un moteur essentiel, mais le contexte dans lequel il intervient.
Dans le système actuel, le profit est un moteur dénué de direction, sinon celle imposée par des banquiers sans âme.
Dans le système que l’on propose le profit résulterait des objectifs définis par les « collectifs citoyens actionnaires ».
A titre d’illustration, aucun banquier n’irait aujourd’hui financer la dépollution des océans puisque sans profit financier à en attendre. Par contre, si demain un « collectif citoyen actionnaire » contrôlant la Banque centrale – décide d’injecter 1000 milliards pour mobiliser des entreprises privées et publiques vers cet objectif, le problème serait probablement résolu. Sans parler des millions d’emplois qui pourraient ainsi être utilement créés. (Je rappelle que les « collectifs… » seraient également propriétaires et gestionnaires des Ressources premières, telle que définies dans le livre, condition nécessaire à leur pouvoir.)
D’ailleurs, pour conquérir la Lune (qui tout comme les océans ne disposait pas de fonds propres), on ne s’y est pas pris autrement : le « collectif citoyen actionnaire » qui s’appelle gouvernement des Etats Unis, a émis via sa Banque centrale, les milliards de dollars nécessaires à la mobilisation des entreprises et ressources nécessaires.
Dominique GAGNOT : Justement, je ne sais pas à qui l’adresser ! Contrairement à Jean Marc Jancovici, je n’ai guère de talents de communication.
C’est très compliqué pour moi de construire un récit, je n’ai pas du tout l’état d’esprit qui convient à cet exercice. Je préfère de loin communiquer avec les choses qui elles n’ont pas d’état d’âme, et réagissent selon des lois parfaitement connues.
La communication avec les humains, c’est une autre paire de manche, il n’y en a pas deux pareils !
Dominique GAGNOT : J’aimerais bien, mais ne suis guère doué pour les langues étrangères et n’y ai aucun contact.
Dominique GAGNOT : J’admire la volonté que l’on trouve chez ces personnes qui souvent mériterait d’être orientée vers les objectifs dont nous parlons, et récompensées pour leur indispensable rôle moteur.
Dominique GAGNOT : En diffusant ces idées que malheureusement on ne peut encore mettre en pratique.
Dominique GAGNOT : Je serais heureux de faire équipe avec une personne douée pour l’écriture (et pourquoi pas le dessin) afin de réaliser un livre qui puisse être reconnu par un éditeur ayant son entrée dans les médias.
Contact : dominique. gagnot@sfr.fr
Dominique GAGNOT : J’ai beaucoup apprécié votre intérêt pour ces idées. Merci de votre ouverture d’esprit ! A votre disposition pour toute autre question.
Dominique GAGNOT : Savoir satisfaire ! (je n’ai aucun savoir être, je me plie aux usages)
Dominique GAGNOT : Ceux qui réalisent des choses extraordinaires. Je me sens tout petit face à certains talents.
Dominique GAGNOT : Analyser et résoudre un problème technique si possible passionnant et nouveau pour moi.
Dominique GAGNOT : Mail , le téléphone me laisse mois le temps de réfléchir
Dominique GAGNOT : Patience, obstination, ne pas s’égarer, savoir changer de direction et aller jusqu’au bout.
Dominique GAGNOT : Voir « mes » idées se concrétiser, et être reconnu bien sur (ah, l’ego, toujours en manque celui là)
Dominique GAGNOT : En négatif : le conformisme de la pensée. En positif : votre apparition, je ne m’attendais pas du tout à être interviewé !
Dominique GAGNOT : Les forces du mal : le « Deep State ». On sent qu’ils sont prêts à tout, même au pire comme toujours, pour conserver leur domination.
Dominique GAGNOT : Le mien, il m’a fait transpirer.
Sinon je ne lis quasiment pas hormis la littérature scientifique. Les livres sont trop souvent remplis de pompeux verbiages d’où il est difficile de retenir une idée originale. Bien sûr il reste de grands auteurs, mais le temps manque.
Dominique GAGNOT : Je cherche…
Dominique GAGNOT : Un laboratoire d’électronique.
Dominique GAGNOT : Chat !
Dominique GAGNOT : Paris lorsque j’y avais 20ans…
Dominique GAGNOT : Einstein.
Dominique GAGNOT : Non pas qu’elles n’ existent pas, mais je ne connais pas une femme qui serait pour moi un modèle !
Dominique GAGNOT : Les 2 selon les moments, du moment que c’est de la bonne musique !
Dominique GAGNOT : Croissant, tout frais sorti du four.
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